mercredi 31 janvier 2007

Guten Tag!


Bon bien grâce à Birana, j'y passe moi aussi. C'est le fameux jeu où l'on doit révéler 5 secrets inavouables sur soi-même.

1. Sans être tom-boy, je ne suis pas très féminine sur certains points. La coloration capillaire, permanente et compagnie, connais pas. Vernis à ongles, manucure, pédicure, connais pas. Je ne porte pas de rose. Malgré mes 5’3" (1m60 pour les Français), je suis allergique aux talons hauts. Je ne me rase pas les jambes, mais ça c’est vraiment parce que je n’ai pas besoin de le faire. Un bain pour moi c’est fait pour se laver, ce qu’une douche fait en moins de temps, donc macérer des heures entières (ou même des minutes) dans un bain chaud, c’est pas vraiment mon truc. Quand je pars en voyage, c’est souvent moi qui ai le moins de bagages (à moins d’aller faire du lavage chez mes parents...) Et je suis capable de sortir de chez moi sans maquillage, mais pas sans boucles d’oreilles. Quand même!

2. J’ai toujours aimé écrire, depuis que j’ai commencé à écrire mes premiers livres, vers l’âge de 4-5 ans... Au début de mon secondaire, j’ai sérieusement envisagé de m’en aller en littérature. Ce n’est pas exactement ce que j’ai fait et je ne regrette aucunement mon choix de carrière (je termine cette année mon baccalauréat en ergothérapie) mais je vais sûrement continuer à écrire, d’une façon ou d’une autre.

3. Je suis une incorrigible lève-tôt. Mes parents m’ont appris à lire l’heure très jeune pour avoir la paix : quand j’avais deux ans, ils m’ont achetée un réveil pour m’interdire de me lever avant sept-zéro-zéro. Et quand ils m’entendaient me lever (impossible de ne pas m’entendre), même pas besoin de regarder l’heure, il était sept-zéro-zéro. Aujourd’hui, je ne suis pas toujours levée à sept heures la fin de semaine, mais je n’aime pas faire la grasse matinée.

4. Je suis une enfant du milieu dans ma famille, et ça paraît. Disons que j’en ai le syndrome typique. Ça fait que je suis habituée de m’arranger toute seule, sans compter sur les autres, et c’est bien pratique des fois. Ça fait aussi que j’ai peur de demander de l’aide, d’avoir besoin des autres, de déranger.

5. Je n’ai pas de chien, pas de chat, pas de marmotte, pas de poisson rouge, mais j’élève des plants de fines herbes. Légales, bien sûr. Elles vivent sur mon balcon l’été, et survivent (pour la plupart) dans mon salon l’hiver. Pour avoir un animal, faudrait que je change de chum : NOOOOOOOOON! Il serait peut-être correct avec un poisson rouge, mais c’est plate en maudit. Et je ne pense pas que j’oserais abandonner un animal pendant deux semaines dans le temps des Fêtes avec comme seul gage de survie un système d’arrosage gossé par mon patenteux préféré. (J’aurais dû prendre des photos, c’était vraiment ingénieux...)

Je passe la tag à Nadia! Tu vas voir, ça fait pas mal! ;)

mardi 30 janvier 2007

De tout et de rien


Pour Birana et les autres qui savent que j’ai fait des mitaines : désolée, vous ne les verrez pas tout de suite. Je les ai données à ma mère avant de les prendre en photo. Allez-y, lapidez-moi... Mais pas à Hérouxville, c’est interdit maintenant.

En ce moment je suis en train de me faire un chandail vert bizarre et, en même temps, je fais un cardigan de bébé qui avance très lentement. Il devrait y avoir un avertissement sur les emballages d’aiguilles 2,5 mm. La morale de cette histoire : dans les deux cas, pas de photo de sitôt.

Là, ça a l’air qu’il y a plus de monde que je pensais qui lit mon blog sans laisser de commentaire. Je peux même pas rire de mon beau-frère... :( (ben non Maxou, je ferais jamais ça!)

À part ça, comme dirait Luc : fa beau dehors.

dimanche 28 janvier 2007

Les mots


Il y a des jours comme ça où les mots qu'il faut se sauvent, se cachent, fuient.

Les mots qui touchent sans faire pleurer. Les mots qui font prendre conscience sans effrayer. Les mots qui illuminent sans embraser. Les mots qui parfument sans empester. Les mots qui se tiennent debout sans paraître insolents. Les mots qui parlent avec éloquence sans crier. Les mots qui guident sans donner de réponse. Les mots qui frappent sans blesser. Les mots qui ont du poids sans être trop lourds. Les mots qui chantent sans fausse note. Les mots qui dénoncent sans détruire. Les mots qui font avancer sans se perdre. Les mots qui réchauffent sans brûler. Les mots qui enlacent sans étouffer. Les mots qui caressent sans enivrer. Les mots qui rassurent sans donner d'espoirs vains.

Les mots du coeur. Les mots qui font un gros câlin. Les mots sur le bout de la langue qui se veulent pas se montrer. Les mots qui se suffisent à eux-mêmes. Les mots qu'il faut là maintenant, c'est si simple pourtant.

jeudi 25 janvier 2007

Top 5 des choses que je ne tricoterai jamais


Ben quoi? Ce n’est pas à tous les jours que je peux montrer quelque chose que j’ai tricoté.

5. Un bikini
4. Des leggings
3. Un manteau pour chien
2. Un utérus
1. Des souliers à talons hauts

mercredi 24 janvier 2007

Dans ma tête aujourd'hui


Moi, quand je dis que je connais un coin, c’est parce que je m’y suis déjà perdue plusieurs fois.

Les gros véhicules comme Hummer et compagnie sont vraiment performants pour combattre l’hiver. Ils l’éliminent à la source en causant le réchauffement de la planète.

Un moyen comme un autre d’être toujours bienvenu(e) partout, c’est d’arriver avec des biscuits. Enfin... je n’ai jamais testé cette théorie à une réunion des Weight Watchers. C’est à essayer.

Que je n’entende personne dire que les hommes ont plus de pouvoir que les femmes sur cette planète. Qui est-ce qui a le contrôle sur les hommes?

Dans deux jours, demain sera hier.

La publicité à la télévision m’influence à chaque fois : je change de poste.

lundi 22 janvier 2007

Un chandail rouge pour moi



Aujourd’hui, c’était la première journée où je portais un chandail tricoté par mon moi-même. Est-ce bon signe ou pas que personne n’ait deviné que je l’avais tricoté? Y compris ceux qui savent que je tricote? Y compris celles qui savaient que j’étais en train de me tricoter un chandail rouge et que j’étais sur le point de le terminer...? J’ose espérer que c’était pour les bonnes raisons... Surtout que c’est un modèle tout simple qui n’a pas trop de défauts visibles, à moins d’examiner les coutures de près (surtout les raglans).

Le patron est le même que pour le chandail bleu et j’ai aussi pris la laine à La Bobineuse.

dimanche 21 janvier 2007

Z'avez déjà tricoté ça?





Ceci n'est pas exactement mon projet le plus élaboré mais le résultat est quand même pratique.

Non, je n'ai pas l'intention de vendre mon patron. Quoique...

samedi 20 janvier 2007

Un sage nommé Anon


Un étudiant en philosophie remarqua un jour qu’un auteur visiblement prolifique qu’il ne connaissait pas, Anon, avait produit plusieurs citations dont certaines étaient fort intéressantes. Son nom se retrouvait souvent dans les recueils de citations sur Internet où une section entière lui était parfois consacrée. Pourtant, il ne voyait mention nulle part de cet auteur en dehors d’Internet.

Il fit des recherches à la bibliothèque, demanda à ses amis les plus cultivés, réclama de l’aide sur des forums spécialisés, sans réussir à en savoir davantage sur cet auteur mystérieux.

C’est seulement après des mois de questionnement qu’il apprit que Anon est une abréviation courante pour Anonyme.

vendredi 19 janvier 2007

Avec des manches!

Oui bon, je suis capable de faire des manches qui sont attachées au chandail. Suffit qu'elles soient dans le modèle...

Voilà le chandail que j’ai tricoté à ma mère pour Noël. J’ai pris la laine à La Bobineuse et je l’ai faite filer avec différentes teintes de bleu. Le modèle est gratuit sur le site de Bernat (à condition de s’inscrire). Je n’ai presque pas modifié le patron original, sauf que je l’ai fait un peu plus long (entre le bas du chandail et le début des emmanchures) et je n’ai pas cousu le col, à la demande de ma mère.


Je n'ai pas de photo de ma mère qui porte le chandail mais je peux vous dire qu'il lui va très bien, surtout avec la couleur!

jeudi 18 janvier 2007

Jasmine en rose



Voici ma sœur avec le premier chandail que j’ai tricoté. J’ai tellement modifié le patron en cours de route que le résultat final n’a pas grand-chose en commun avec l’original. Je le lui ai offert pour Noël, mais par la suite, à sa demande, j’ai confectionné les espèces de tubes pour mettre sur les bras – du genre qui s’appelleraient des « manches » s’ils étaient rattachés au chandail, mais ce n’est pas le cas. Alors ça n’a pas de nom (à ma connaissance), mais ça rend le chandail drôlement plus pratique pour ma sœur qui a toujours froid.

J’ai pris la laine à La Bobineuse de laine. C’est un mélange de rose et de blanc, avec un fil marron bouclé qui donne l’effet marbré.


mercredi 17 janvier 2007

Une doudou, c'est pas pareil


Les bébés ne s’attachent pas à leurs vêtements, c’est évident. Comme dans l’expression « je m’en fous comme de ma première chemise. » Quel bambin s’offusquerait de léguer à son petit frère nouveau-né l’ensemble trop petit qu’il ne se souvient même pas d’avoir porté? Mais une doudou, c’est pas pareil.

Il y a un peu plus de trois ans, je travaillais dans un monastère et une gentille religieuse m’a montré l’art du crochet. J’avais alors crocheté une première couverture de bébé pour ma petite-cousine de quelques mois. Un cadeau classique que la petite a semble-t-il adopté. Quand j’ai su qu’un petit frère ou une petite sœur était en route, j’ai voulu faire changement en confectionnant d’autres petits vêtements au lieu d’une deuxième couverture. Si le bonnet et les chaussons semblent avoir été appréciés – et portés, je m’étais trompée sur un point : la couverture au crochet était restée la propriété exclusive de la petite devenue grande. Pas question que la nouvelle petite sœur y touche. Si les vêtements, c’est plate, ça devient trop petit et ça ne sert plus, une doudou, c’est pas pareil. Ça traverse les années même quand c’est devenu trop petit pour servir de couverture. Voilà, je le saurai pour la prochaine fois... et pour les futurs miens!

mardi 16 janvier 2007

Mes premiers tricots pour bébé



Voici quelques articles de bébé que j'ai tricotés pour mes deux petites-cousines, nées respectivement les 24 et 25 otobre dernier. Je ne connaissais pas le sexe des bébés, d'où les couleurs peu féminines...

C'est surprenant à quel point les petits carrés de la courtepointe se tricotaient bien dans le métro!












lundi 15 janvier 2007

Biscuits aux amandes


Il y a des soirs comme ça où ça nous tente de faire un petit dessert vite fait, qui peut aussi servir de collation pour le lendemain, sans trop se casser la tête et avec les ingrédients qu'on a généralement sous la main. Ces biscuits aux amandes sont devenus un classique chez moi.

Biscuits aux amandes

Ingrédients

2 œufs
¾ t sucre
2 à 3 c. à thé d’essence d’amande
½ t huile végétale
2 c. à thé poudre à pâte
1 ml sel
2 t farine
amandes grillées et hachées (facultatif)

Préparation
1. Mélanger tous les ingrédients, sauf la farine et les amandes, jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
2. Incorporer graduellement la farine.
3. Déposer à la cuiller sur une tôle beurrée.
4. Saupoudrer d’amandes, si désiré.
5. Cuire à 350°F pendant 10-15 minutes.


Donne environ 24 biscuits.

Cette recette est tirée du site Recettes du Québec.
Il est facile de faire une demi-recette, mais par expérience, une recette complète ne dure pas très longtemps…
Ces biscuits sont particulièrement délicieux lorsque trempés dans un verre de lait. Prévoir le coup et les faire légèrement ovales!

Bon appétit!

dimanche 14 janvier 2007

Le temps de tricoter


« Hein? Tu tricotes? T’as le temps de tricoter? » Facile : depuis que je tricote, j’ai presque arrêté de perdre mon temps. Tricote dans le métro, à l’arrêt d’autobus, dans l’autobus, dans l’auto – pas au volant, évidemment. Devant la télé, une émission plate, un bon film, tiens, ça devient relativement productif. Dans n’importe quel moment d’attente, chez le médecin, le dentiste, à l’urgence – le dernier cas m’a permis de tricoter une manche presque au complet. S’il y avait eu juste un peu plus de monde, j’aurais fini mon chandail...

Être chez moi à rien faire et tricoter en faisant rien d’autre? Très rare. Ça arrive quand je suis rendue à un bout compliqué (pour l’instant, ça veut dire pas souvent) et à l’assemblage puisque je me vois mal traîner les morceaux d’un chandail et mon aiguille à tapisserie dans le métro. Déjà que je me fais parfois regarder bizarrement juste à tricoter avec deux aiguilles et une bobine cachée dans mon sac...

La prochaine fois, je parle d’autre chose que de temps, promis.

vendredi 12 janvier 2007

Le temps de faire un blog


J’ai décidé que c’est le temps pour moi de faire un blog. J’ai le temps de faire un blog, je crois... enfin, c’est ce qu’on va voir! Prendre le temps serait le terme plus juste. J’ai une session plus « raisonnable » qui s’en vient, en termes de charge de travail. Ça va faire plus de temps pour écrire, pour tricoter (j’ai plusieurs projets en cours et encore plus en tête!), pour faire du sport, pour cuisiner aussi.

Voilà, c’est le début!